
Anitya, l’impermanence
Théâtre de la Cité internationale (Paris)
Afficher le planDe la gigantesque trame qui occupe le plateau et zèbre l’espace, il ne restera bientôt plus rien. Avec le temps, va, tout s’en va, tout s’effiloche. Les lignes qu’on croyait nettes s’évanouissent. Les cordages qu’on pensait solides cèdent à la moindre pression. Intime ou collective, aucune cathédrale n’est éternelle. Telle est la règle. Alors il faut rebâtir. Trouver, à partir du même matériau, de nouvelles architectures. Re-tricoter, tracer de nouvelles perspectives, redéfinir l’espace habitable. Renouer, ensemble, le fil de l’espoir. Tisser ; défaire ; tisser encore. Tisser autrement. C’est autour de ce mouvement sans fin – celui de la vie-même – que la circassienne Inbal Ben Haim construit son spectacle. À l’impermanence des choses (anitya, en sanscrit), elle oppose notre increvable pouvoir de création et de recréation.
A partir de 10 ans